Notre incursion en pays tibétain se poursuit. Nous sommes désormais à moins de 100km du Tibet. On laisse tomber nos 3 mots de chinois et on retient le bonjour du pays. On enfile les 4 couches de vêtements (voir 5 pour Linda), bonnets, gants, on est prêt pour affronter le froid québécois et s’immerger dans ce petit bout de Tibet. Entourée de montagnes aux sommets enneigés, cette ville possède un certain charme…. si l’on quitte le centre-ville bétonné pour s’enfoncer dans le quartier des tibétains. Au bout du quartier se trouve un des plus grands monastères de la région. Un village dans la ville. Chaque salle de prière est richement décorées de multitudes de bouddhas. Cette culture vaut vraiment le détour (16h aller…)
Auteur/autrice : Charles
-
Bienvenue en terre tibétaine
Nous voilà donc partis pour découvrir la partie tibétaine du Sichuan. Comment ça ? me direz-vous. Le Tibet n’est pas une région autonome qui souhaite retrouver son indépendance, quasi interdite au tourisme ? Oui, mais pas seulement. Tout comme le nuage de Tchernobyl, la culture tibétaine ne s’est arrêtée pas aux frontières. Quand vous arrivez à Kangding, cela vous saute aux yeux. Déjà il fait froid, très froid. Ici vous rencontrez partout des tibétains, qui ont si facilement le rouge aux joues, et mes préférés les Khampas, une ethnie comparable aux nomades khazak. Les moines sont omniprésents dans les rues. Les temples, la culture, la langue sont complètement différents. On a l’impression d’avoir changé de pays.
-
Jianshui, j’en suis !
Arrivée à la gare routière, je dois avouer que l’on se demandait bien ce que l’on faisait ici. Le fameux lonely planet avait beau nous en dire du bien, cela ressemblait plus à Congjiang.
30 minutes de marches plus tard, nous voilà dans la vieille ville. En Chine, rien que ce terme est vieux. On en voit quasiment plus. Nous redécouvrons l’architecture chinoise. Il n’y a donc pas que du béton. Il faut admettre que c’est plutôt joli. Entre le temple de Confucius, la villa du clan Zhu et les fameux hutongs encore préservés, on a un peu l’impression de s’immerger dans une ville chinoise du début du 20e siècle. On prend plaisir à flâner dans ces vieilles rues.J’achète !
-
On se détend, on profite
Aprés notre plan galère, place à la facilité. Direction Kunming, capitale de la région du Yunnan. On attaque les régions célèbres.
Grosse ville chinoise oblige, c’est pas mal bétonné. Mais les bâtiments sont la plupart relativement bas, on étouffe pas. Il n’y a rien d’époustouflant dans cette cité, mais on s’y sent bien. Tout y est simple. Le summum étant la présence d’un magasin Carrefour avec son rayon import. On peut faire le plein de petit beurre. Du gras oui, mais français !
Pour couronner le tout, les minorités de la région sont bien présentes. Elles se retrouvent pour danser dans le parc de la ville, et sont même mis en avant dans un spectacle superbe.
-
Casino banal
Sur le papier, Macau avait tout pour nous intriguer, et le potentiel pour nous plaire : Colonie portugaise, en terre chinoise, pendant près de 450 ans. Même les anglais ont pas fait mieux. Depuis 10 ans, la capitale internationale des jeux d’argent. Las Vegas en terre portugaise. La réalité est autre. Les casinos sont démesurés mais ressemblent plus à d’immenses centres commerciaux ayant de grandes salles de jeux. Reste la vieille ville. Raté à nouveau. Il y a bien d’anciens bâtiments portugais, mais peu nombreux pour 442 ans d’histoire ! Il semblerait que le Portugal ait abandonné sa colonie à son sort bien avant sa rétrocession à la Chine. Du côté des insolites, le portugais reste une des langues officielles, on le retrouve partout. Mais personne ne le parlant…
-
Au pays de Bruce Lee
Nous voilà arrivés à Hong Kong. La ville d’asie dont on a entendu tant de bien. Une ancienne colonie anglaise, en territoire cantonnais. En plus le Nouvel An chinois approche, on nous a promis de supers festivités à cette occasion. Bref beaucoup de promesses.
Malheureusement pas de suspense, beaucoup de déceptions. Cela reste avant tout une grosse ville asiatique avec ses immenses centres commerciaux. La belle baie est mal exploitée, juste bonne pour faire de la pub. La plus grosse désillusion étant le défilé du Nouvel An : plutôt une grosse kermesse
Restons positifs, c’est une ville facile, moderne, avec des chinois polis, de jolis parcs et jardins. Le temps fort restera l’opéra cantonnais: époustouflant. -
Qin, homme empereur
Il était une fois Qin, premier empereur de la Chine. Pour en arriver là, il a dû vaincre ses ennemis. Le voilà qui pense à sa mort : comment assurer la sécurité de sa cité-tombeau ? Malheureusement pour lui, enterrer vivant tous ses proches, son armée, etc.. est passé de mode. C’est pas grave, il suffit de construire cette armée en terre cuite de telle manière à ce qu’elle semble réelle. Chose dite, chose faite. Plus de 2000 ans plus tard, nous avons pu admirer la maîtrise des artisans de l’époque et contempler l’immense armée (plus de 7000 soldats) de cet empereur mégalo et parano. Un séjour agréable dans Xi’an, une ville qui assume son passé. Nous avons même rencontré des chinois souhaitant parler anglais avec nous.