Auteur/autrice : Charles

  • Sur la piste des incas

    Nous sommes restés 5j chez notre sosie de meurtrier, pour une seule et bonne raison: un trek en autonomie de 3j non loin de La Paz. Son nom : El Chorro ou La route des incas.

    La randonnée part de 4500m, passe par un col à 5000m (nous avons maudit cette montée)  pour terminer à 1300m. Le chemin parcouru suit la route créée par les incas il y a 5 siècles. Au programme de la neige, des prairies puis de la jungle à flanc de montagne pour finir par une forêt humide. Dépaysement assuré. Après le bitume de la Paz, retrouver la paix de la nature nous a fait du bien.

    Pour l’anecdote, la tente que nous avons loué était une. .. Quechua de Décathlon.

  • Blanc comme du sucre

    Blanc comme du sucre

    Bon en fait Sucre, c’est le nom d’un des héros de l’indépendance bolivienne. Et cette capitale constitutionnelle de la Bolivie est blanche depuis sa création. C’est vraiment agréable de se balader dans une ville si propre, paisible dans style colonial si particulier (blanc). D’ici nous avons pu prendre un bus pour le marché de Tarabucco.
    Changement de décors, fini les fonctionnaires et étudiants de Sucre. Ici, les gens viennent des villages alentours, pour vendre leurs produits, en tenues traditionnelles et à dos d’ânes. On a l’impression de se balader dans le passé. Attention, ils ne veulent pas être pris en photos. Linda à pris les clichés de haute lutte et grâce à sa légendaire persévérance. Digne d’un journaliste de guerre.

  • Potosi, tu montes et tu descends

    De cette ville minière, on retiendra: Elle fut riche, et elle est haute (4020 m, c’est une des villes les plus hautes du monde).
    Pendant plus de 2 siècles, elle a fait la fortune de l’Espagne et fut la cité la plus importante de ce coté de l’Atlantique. Déclarée épuisée, car ne contenant plus d’argent, sa mine est cependant toujours exploitée par des boliviens acharnés qui travaillent dans des conditions digne de germinal. Ce passé glorieux en fait une très belle ville coloniale, dont le centre ville est agréable à parcourir.
    Mais on le parcours calmement. Dés l’arrivée, on se rend que l’on respire moins bien, à cause de l’altitude. Pour dire, j’ai du choisir entre parler et monter la côte avec mon sac sur le dos ! Et Linda ? Eh bien, elle a beaucoup moins râlée.

  • Salta, ville tranquille

    Après une semaine de voiture, petite halte à Salta. La ville est agréable à vivre, avec ses superbes églises, ses différents musées, de jolis bâtiments.  Bref tout ce qu’il nous faut pour nous détendre. Le musée de l’archéologie surtout est superbe. Il explique bien l’impact des incas sur la région, possède 3 momies, en parfait état, d’enfants sacrifiés, retrouvées il y 15 ans par 6000m d’altitude. Édifiant.

    Nous aurons même droit à un ultime barbecue argentin, organisé par l’auberge de jeunesse pour l’indépendance américaine. Leur réputation n’est pas usurpée, incroyable comme leur viande est pleine de saveur sans rien ajouter ! Demain ça sera la Bolivie, on profite à fond de la modernité de l’Argentine.

  • Premier choc culturel

    Fin de notre road trip autour de Salta. Nous avons pu voir le désert de sel argentin, et surtout faire la decouverte de l’altiplano (Tilcara se trouve à 2461m) avec ses paysages grandioses, sa population descendante des Quechuas.
    On découvre une autre facette de l’Argentine. Ici le respect de la tradition est fort, et on a l’impression de voyager dans le passé : les maisons en briques de chaux, les femmes aux tenues traditionnelles si particulières. La population vit principalement de l’élevage (lamas, moutons, chèvres) et de l’agriculture (quinoa, pomme de terres).
    Ce n’est plus seulement la vue de superbes paysages, c’est aussi la rencontre d’un autre mode de vie, plus rustique.

  • Road trip autour de Cordoba

    Nous voilà partis pour 4 jours de road trip a l’ouest de Córdoba. Sur la route nous croiserons plusieurs estancia jésuites, des villages bavarois, et d’autres petites villes tout en traversant les paysages de la Sierra.
    Bilan, les plaines de la Sierra sont superbes (on se souviendra des couchers de soleil), par contre les villes n’ont pas le charme attendu et nous laissent sur notre faim. Et pourtant elles étaient conseillées par les argentins eux même comme étant les plus beaux villages du pays. Le problème est que les villes ont été créés pour le tourisme. Cela manque d’authenticité. Ceux qui ont été au Touquet comprendront.

    Cap au nord plus sauvage et rustique.

  • Rencontre à Córdoba

    Charmante ville, plutôt grande. Elle est connu dans la région pour avoir été un lieu important pour les jésuites, jusqu’à leur disgrâce vers la fin du 18ème. De nombreux bâtiments persistent, dont l’université. Il est agréable d’arpenter ses rues. Mais on ne retiendra pas notre séjour ici pour cela.

    Nous avons pu rencontrer Pedro, un brésilien polyglotte (5 langues dont le français), qui parcours l’Amérique du Sud à vélo. Pour couronner le tout c’est aussi un ingénieur en informatique (par contre cobol..). Résultat, une super journée à visiter la ville avec lui, et discuter de son pays, il nous a même permis d’enfin commander un biffe de chorizo chez un boucher et fait découvrir le Fernet, l’apéritif argentin.