Catégorie : carte postale

Salvador-Lençois…5h de bus de nuit (place VIP…à côté des toilettes !)On décolle les yeux et on découvre une ville qui a l’air plutôt sympa « à taille humaine et pittoresque » (enfin ça c’est plus Charles…moi à 5h du mat’ je veux juste DORMIR!!!). Le but c’est de faire de la rando…alors le lendemain c’est parti pour trouver un guide…et là c’est le drame…c’est quoi ces prix…pourtant à notre accent on voit tout de suite qu’on est pas des ricains !!! Bref on applique la bonne vieille technique du « demerden sie sich » …mais sont malins…ils ne balisent aucunes pistes…bah à la fin on s’est quand même trouvé un coin sympa loin des touristes, mais la marche a été pépère (2h à tout casser)Ce que vous verrez en photo n’est donc qu’une mise en bouche. Le coin est sublime mais prenez des sous et prenez un guide …ou sinon glandez c’est bien aussi !

En arrivant à Salvador de Bahia, on a été déçu de la ville, elle nous semblait banale. Puis on a traversé le centre historique. Le charme a tout de suite opéré. Les maisons toutes plus colorées les unes que les autres, un style colonial splendide. Et on avait pas vu notre logement.

Nous avons été chez un couple franco-italien, qui nous a reçu comme des amis. Grâce à eux, nous avons pu apprendre et découvrir une multitude de choses sur cette ville la plus africaine du Brésil. Et aussi sur leur religion, le Candomblé.

Ils nous ont par la suite conseillé la visite d’un parc régional : chapada diamantina. Banco.

Une journée de voile, une rencontre avec les dauphins (moment magique), et nous voilà arrivé à Paraty.

Le centre historique a conservé son charme d’antan. C’est un plaisir de flâner dans ses rues entièrement piétonnes. Dommage que le soleil nous ait quitté et que Linda ait succombé aux assauts de l’hygiène d’un restaurant douteux.

Néanmoins nous sommes là pour la fête de l’esprit divin et profitons de l’ambiance. Ce sera sans notre capitaine qui restera jusqu’à la fin bourru et peu causant.

À noter il fait moche, mais il fait 26°.

Ihla Grande, ancienne île prison, s’est reconvertie depuis 1994 dans le tourisme responsable. Une seule grande ville, 10 plages éparpillées et pleins de balades à faire au milieu de la canopée brésilienne. Ici les voitures sont interdites !

Après le béton carioca, la jungle insulaire. On en profite pour bien se ressourcer, prendre des couleurs (histoire de faire moins cachet), et se mettre au tempo brésilien. Pour le moment on a plus l’impression d’être en vacances de luxe plutôt qu’en tour du monde.

Et, avec la mini croisière qui s’annonce mercredi, ça va se poursuivre !

PS : Plein de nouvelles photos de Norbert, de Rio et d’Ihla Grande.

Après de la pluie au début du séjour, le soleil ne nous quitte plus.
Cela contribue à cette douceur de vivre brésilienne : même si ils ne nous comprennent pas, ils sourient toujours.

Comme vous avez pu le voir sur les photos, les anciennes maisons coloniales sont de toutes les couleurs. Cette richesse d’antan contraste avec la misère des rues adjacentes. Dépaysement assuré.
Et on vous épargne la multitude d’église à visiter, pays à 74% catholique oblige. A noter tout de même, leur cathédrale est à couper le souffle par ses dimensions.

Avec tout ça on est toujours pas monté là haut. Demain, normalement.

Si tu vas à Rio .. n’oublies pas ton dico ! Les brésiliens ont un petit coté frenchie: ils ne parlent que leur langue.

Résultat des fois on ne sait pas trop ce qu’on mange, ni ce qu’on achète au supermarché. Mais bon, on a notre sésame à nous : « Uma Caipirinha faz favor ! »

Phrase qui s’adapte très bien sur la plage de Copacabana ou au Centro.

Pour les jours prochains..ça sera de l’eau de coco en pleine nature. Tonton Christobal…nous voilàààààààààà.

PS: N’oubliez pas d’aller voir les premières photos de Rio !