L’ennemi avait dû quitter le village depuis peu, laissant derrière lui une terre brûlée. Les cadavres, encore chauds, gisés par centaines sur le sol. Une vielle boite de nouilles, à peine entamée, implorait qu’on l’achève avant qu’un chien myxomateu ne vienne la contaminer. Des poubelles éventrées attendaient en vain les 1er secours…BIENVENUE A CONGJIANG ! Ce fut notre Vietnam à nous ! Notre campement pour la nuit: un hôtel avec barreaux aux fenêtres et wc turc/douche. Notre ravitaillement: 2 GROSSES bouteilles de bières. Notre plan de bataille pour demain: « CASSOS ». « Rendons-nous à l’évidence, mon Général, l’opération « allons voir les fêtes des minorités » a été un échec ! ». « T’as raison Trouffion, cette guerre, c’était pas notre guerre ! »
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Casino banal
Sur le papier, Macau avait tout pour nous intriguer, et le potentiel pour nous plaire : Colonie portugaise, en terre chinoise, pendant près de 450 ans. Même les anglais ont pas fait mieux. Depuis 10 ans, la capitale internationale des jeux d’argent. Las Vegas en terre portugaise. La réalité est autre. Les casinos sont démesurés mais ressemblent plus à d’immenses centres commerciaux ayant de grandes salles de jeux. Reste la vieille ville. Raté à nouveau. Il y a bien d’anciens bâtiments portugais, mais peu nombreux pour 442 ans d’histoire ! Il semblerait que le Portugal ait abandonné sa colonie à son sort bien avant sa rétrocession à la Chine. Du côté des insolites, le portugais reste une des langues officielles, on le retrouve partout. Mais personne ne le parlant…
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Au pays de Bruce Lee
Nous voilà arrivés à Hong Kong. La ville d’asie dont on a entendu tant de bien. Une ancienne colonie anglaise, en territoire cantonnais. En plus le Nouvel An chinois approche, on nous a promis de supers festivités à cette occasion. Bref beaucoup de promesses.
Malheureusement pas de suspense, beaucoup de déceptions. Cela reste avant tout une grosse ville asiatique avec ses immenses centres commerciaux. La belle baie est mal exploitée, juste bonne pour faire de la pub. La plus grosse désillusion étant le défilé du Nouvel An : plutôt une grosse kermesse
Restons positifs, c’est une ville facile, moderne, avec des chinois polis, de jolis parcs et jardins. Le temps fort restera l’opéra cantonnais: époustouflant. -
On a marché sur le dos du Dragon !
On oublie vite Yangshuo et direction la campagne avec Dazhai ! Dans le bus on croise les premières minorités avec leurs beaux costumes et leurs grands sourires. Mais ici tout à un prix! La croissance bénéficie aux chinois des villes mais les villages veulent aussi leur part,allez 10€ l’entrée du bled ! On passera la nuit dans un hôtel avec wc turc/douche (non on s’est pas lavé!), pour partir le lendemain en rando de 4h rejoindre le village de Ping’an. Même en hiver avec les rizières à sec, les paysages étaient sublimes avec en point d’orgue « l’Epine Dorsale du Dragon ». Malheureusement Pin’gan a été ENCORE une fois pourri par le tourisme de masse,beaucoup d’habitations ont été rasées afin de mettre des baraques de souvenirs…vive le hors saison !
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Ca vaut pas plus de 20 yuans !
« Yangshuo, les pics karstiques lui donnent un aspect féerique. La preuve ça a été choisi pour figurer sur le billet de 20 Yuans ! » Note pour plus tard: ne plus JAMAIS demander conseil à un chinois. NON ils n’ont pas les mêmes attentes ! (regardez la photo vendant le rafting,vous comprendrez !) Pour eux une ville « magique » est avant tout « pratique »:hôtels, restos,parcours fléchés pour moutons asiatiques ! Le bateau en bambou pourri non merci, on loue des vélos et on se perd dans la campagne. Ca c’était sans compter sur une jeune « héritière » chinoise qui s’est jointe à nous…qui n’a pas arrêté de nous dire « j’ai peur, les paysans pourraient nous attaquer ! » C’est vrai que j’ai trouvé très agressif le vieil homme qui nous a offert des clémentines…
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Qin, homme empereur
Il était une fois Qin, premier empereur de la Chine. Pour en arriver là, il a dû vaincre ses ennemis. Le voilà qui pense à sa mort : comment assurer la sécurité de sa cité-tombeau ? Malheureusement pour lui, enterrer vivant tous ses proches, son armée, etc.. est passé de mode. C’est pas grave, il suffit de construire cette armée en terre cuite de telle manière à ce qu’elle semble réelle. Chose dite, chose faite. Plus de 2000 ans plus tard, nous avons pu admirer la maîtrise des artisans de l’époque et contempler l’immense armée (plus de 7000 soldats) de cet empereur mégalo et parano. Un séjour agréable dans Xi’an, une ville qui assume son passé. Nous avons même rencontré des chinois souhaitant parler anglais avec nous.
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Les vacances du péquin
À peine arrivés à Pékin, direction l’ambassade d’Inde pour demander notre visa. 4h de paperasses plus tard, nous apprenons qu’il faudra attendre 10jours la réponse. Aie ça fait long, même dans cette capitale. On prend donc notre temps, et on attaque les multiples visites. Cité interdite, place Tian’anmen, palais d’été, temple du ciel, de Confucius, quartier d’art, des jeux olympiques et évidemment grande muraille. Première plongée dans la riche histoire chinoise. On apprécie mais commence à voir ce qui nous dérangera de plus en plus : Hormis ces symboles, rien n’est entretenu. C’est plutôt l’inverse, ils rasent leur passé sans réfléchir. Le béton est le nouvel empereur. Et pour couronner le tout, la nourriture huileuse nous déplaît, le chinois impoli et cracheur nous horripile.