» proche du Canyon de Colca, belles randonnées: descente dans une oasis, condors… » Ok on y va ! Pas de bol, le trek de 4j vient de se réduire à 2…à cause d’un tremblement de terre. Le Canyon ne nous laissera pas un grand souvenir: condors en grève, descente de 3h en pleine cagna avec toujours le même paysage, heureusement qu’on a refusé de prendre le guide en « carton » qui disait aux touristes » je vous attends en bas ! « . La bonne surprise c’est la ville : SUBLIME ! Notre coup de cœur : le couvent Santa Catalina : à couper le souffle ! C’est le + grand du monde (20 462 m²), c’est un véritable labyrinthe coloré que nous avons visité à la lumière des bougies…c’était magique. Pour nous il fait parti des plus belles choses que nous ayons vu jusqu’à présent !
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Là où le soleil naquit
Arrivés à Copacabana au bord du fameux lac Titicaca. Bon pour être franc la ville n’a aucun charme, hormis son église, où sont baptisés les véhicules tous les matins… et la truite à la plancha. Miam. Pas grave, nous sommes là pour autre chose : Isla del Sol. Selon la légende des Incas, le soleil serait né sur cette Île. Côté ruines rien de folichon, mais le paysage est joli. C’est une belle balade. Juste gâchée par les incessants péages mis en place par chaque communauté insulaire. Qu’Obama les réunisse et qu’ils fassent un prix groupé bon sang ! Ça n’empêche que cette bande annonce incas donne envie d’en voir plus. Le Pérou est attendu au tournant.
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Sur la piste des incas
Nous sommes restés 5j chez notre sosie de meurtrier, pour une seule et bonne raison: un trek en autonomie de 3j non loin de La Paz. Son nom : El Chorro ou La route des incas.
La randonnée part de 4500m, passe par un col à 5000m (nous avons maudit cette montée) pour terminer à 1300m. Le chemin parcouru suit la route créée par les incas il y a 5 siècles. Au programme de la neige, des prairies puis de la jungle à flanc de montagne pour finir par une forêt humide. Dépaysement assuré. Après le bitume de la Paz, retrouver la paix de la nature nous a fait du bien.
Pour l’anecdote, la tente que nous avons loué était une. .. Quechua de Décathlon.
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On a dormis chez un Serial Killer !
7h du mat’, j’ai des frissons…J’ouvre les yeux et c’est le boxon! Eh oui, on est à La Paz! Des milliers de petits boliviens s’affairent, chargés comme des fourmis, dans les rues grouillantes de cette capitale la plus haute du monde. Avis mitigé sur cette ville mais surtout sur notre hôte. Quand il a ouvert la porte et m’a serré la main j’ai cru reconnaitre Francis Heaulmes…et en 1/4 de secondes j’étais en train de choisir le bois de mon cercueil. Après m’être mis en accord avec moi-même sur le bois de cagettes (nettement – cher)…j’ai levé la tête et j’ai vu qu’il souriait…William n’est pas si méchant …mais bon faut vraiment qu’il enlève ses lunettes fumées de psychopathe! NB: Vous voulez voir des zèbres danser ? Cliquez sur la 1ère image dans la galerie 😉
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Blanc comme du sucre
Bon en fait Sucre, c’est le nom d’un des héros de l’indépendance bolivienne. Et cette capitale constitutionnelle de la Bolivie est blanche depuis sa création. C’est vraiment agréable de se balader dans une ville si propre, paisible dans style colonial si particulier (blanc). D’ici nous avons pu prendre un bus pour le marché de Tarabucco.
Changement de décors, fini les fonctionnaires et étudiants de Sucre. Ici, les gens viennent des villages alentours, pour vendre leurs produits, en tenues traditionnelles et à dos d’ânes. On a l’impression de se balader dans le passé. Attention, ils ne veulent pas être pris en photos. Linda à pris les clichés de haute lutte et grâce à sa légendaire persévérance. Digne d’un journaliste de guerre. -
Potosi, tu montes et tu descends
De cette ville minière, on retiendra: Elle fut riche, et elle est haute (4020 m, c’est une des villes les plus hautes du monde).
Pendant plus de 2 siècles, elle a fait la fortune de l’Espagne et fut la cité la plus importante de ce coté de l’Atlantique. Déclarée épuisée, car ne contenant plus d’argent, sa mine est cependant toujours exploitée par des boliviens acharnés qui travaillent dans des conditions digne de germinal. Ce passé glorieux en fait une très belle ville coloniale, dont le centre ville est agréable à parcourir.
Mais on le parcours calmement. Dés l’arrivée, on se rend que l’on respire moins bien, à cause de l’altitude. Pour dire, j’ai du choisir entre parler et monter la côte avec mon sac sur le dos ! Et Linda ? Eh bien, elle a beaucoup moins râlée. -
Les sardines à Uyuni
Arrivée à la frontière bolivienne, nous partageons un taxi avec 4 français, 1 anglais et 1 australienne…et après un trajet à 9 dans un break (fallait pas négocier…) en bonnes sardines que nous sommes nous décidons de continuer en « banc » pour une excursion en 4×4 le lendemain. Au programme lagunes de toutes les couleurs, neige, geysers, désert de sel, lamas à pompons et flamants roses. Les sardines sont ravies…mais baignent un peu dans leur jus…pas de douches depuis 3j…La macération prendra fin à l’Hôtel de Sel ou nous partagerons une super soirée avant d’assister le lendemain au lever du soleil sur le Salar !