7h du mat’, j’ai des frissons…J’ouvre les yeux et c’est le boxon! Eh oui, on est à La Paz! Des milliers de petits boliviens s’affairent, chargés comme des fourmis, dans les rues grouillantes de cette capitale la plus haute du monde. Avis mitigé sur cette ville mais surtout sur notre hôte. Quand il a ouvert la porte et m’a serré la main j’ai cru reconnaitre Francis Heaulmes…et en 1/4 de secondes j’étais en train de choisir le bois de mon cercueil. Après m’être mis en accord avec moi-même sur le bois de cagettes (nettement – cher)…j’ai levé la tête et j’ai vu qu’il souriait…William n’est pas si méchant …mais bon faut vraiment qu’il enlève ses lunettes fumées de psychopathe! NB: Vous voulez voir des zèbres danser ? Cliquez sur la 1ère image dans la galerie 😉
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Blanc comme du sucre
Bon en fait Sucre, c’est le nom d’un des héros de l’indépendance bolivienne. Et cette capitale constitutionnelle de la Bolivie est blanche depuis sa création. C’est vraiment agréable de se balader dans une ville si propre, paisible dans style colonial si particulier (blanc). D’ici nous avons pu prendre un bus pour le marché de Tarabucco.
Changement de décors, fini les fonctionnaires et étudiants de Sucre. Ici, les gens viennent des villages alentours, pour vendre leurs produits, en tenues traditionnelles et à dos d’ânes. On a l’impression de se balader dans le passé. Attention, ils ne veulent pas être pris en photos. Linda à pris les clichés de haute lutte et grâce à sa légendaire persévérance. Digne d’un journaliste de guerre. -
Potosi, tu montes et tu descends
De cette ville minière, on retiendra: Elle fut riche, et elle est haute (4020 m, c’est une des villes les plus hautes du monde).
Pendant plus de 2 siècles, elle a fait la fortune de l’Espagne et fut la cité la plus importante de ce coté de l’Atlantique. Déclarée épuisée, car ne contenant plus d’argent, sa mine est cependant toujours exploitée par des boliviens acharnés qui travaillent dans des conditions digne de germinal. Ce passé glorieux en fait une très belle ville coloniale, dont le centre ville est agréable à parcourir.
Mais on le parcours calmement. Dés l’arrivée, on se rend que l’on respire moins bien, à cause de l’altitude. Pour dire, j’ai du choisir entre parler et monter la côte avec mon sac sur le dos ! Et Linda ? Eh bien, elle a beaucoup moins râlée. -
Les sardines à Uyuni
Arrivée à la frontière bolivienne, nous partageons un taxi avec 4 français, 1 anglais et 1 australienne…et après un trajet à 9 dans un break (fallait pas négocier…) en bonnes sardines que nous sommes nous décidons de continuer en « banc » pour une excursion en 4×4 le lendemain. Au programme lagunes de toutes les couleurs, neige, geysers, désert de sel, lamas à pompons et flamants roses. Les sardines sont ravies…mais baignent un peu dans leur jus…pas de douches depuis 3j…La macération prendra fin à l’Hôtel de Sel ou nous partagerons une super soirée avant d’assister le lendemain au lever du soleil sur le Salar !
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Salta, ville tranquille
Après une semaine de voiture, petite halte à Salta. La ville est agréable à vivre, avec ses superbes églises, ses différents musées, de jolis bâtiments. Bref tout ce qu’il nous faut pour nous détendre. Le musée de l’archéologie surtout est superbe. Il explique bien l’impact des incas sur la région, possède 3 momies, en parfait état, d’enfants sacrifiés, retrouvées il y 15 ans par 6000m d’altitude. Édifiant.
Nous aurons même droit à un ultime barbecue argentin, organisé par l’auberge de jeunesse pour l’indépendance américaine. Leur réputation n’est pas usurpée, incroyable comme leur viande est pleine de saveur sans rien ajouter ! Demain ça sera la Bolivie, on profite à fond de la modernité de l’Argentine.
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Premier choc culturel
Fin de notre road trip autour de Salta. Nous avons pu voir le désert de sel argentin, et surtout faire la decouverte de l’altiplano (Tilcara se trouve à 2461m) avec ses paysages grandioses, sa population descendante des Quechuas.
On découvre une autre facette de l’Argentine. Ici le respect de la tradition est fort, et on a l’impression de voyager dans le passé : les maisons en briques de chaux, les femmes aux tenues traditionnelles si particulières. La population vit principalement de l’élevage (lamas, moutons, chèvres) et de l’agriculture (quinoa, pomme de terres).
Ce n’est plus seulement la vue de superbes paysages, c’est aussi la rencontre d’un autre mode de vie, plus rustique. -
Coup de coeur et crevaison !
« Buenos Aires et la dictature »… »la Sierra et ses villes à touristes »…bref on vous a pas fait rêvé sur l’Argentine…mais ça c’était AVANT ! Avant le choc de ce road trip dans la Vallée Calchaquies ! A bord de notre énorme 4×4 Chevrolet, nous avons arpenté les routes désertes, chevelure au vent. ! Vous y avez cru ? Ben non, on a bien eu une Chevrolet…mais bon ça ressemblait plus à une Pony…mais on s’en ai servi comme un 4X4…bon ben résultat on a crevé au milieu de …ben de nulle part…mais c’est l’Aventure ! La magie de ce trajet , c’était de se faire surprendre tout le temps….un coup une vallée de cactus, puis on passe en plein désert, puis surgissent du sol des énormes roches rouge style Colorado, et ensuite on arrive sur la route des vins … que demander de plus (hormis un bon fromage !) C’était surprenant, c’était magique, on en redemande encore !!!!